L’ECHO DES ARÈNES –
21, SaintesVIE CULTURELLE 28/04/06
L’Insule paraguayenne
Eric Courthès nous revient, depuis
Mayotte, dans la même mouvance, –
en effet nous lui avions accordé une
interview en janvier 2003, (n°63, p21,
"A la découverte du Paraguay"), sur le
Paraguay et son génie national,
Augusto Roa Bastos -, à l’occasion
d’un S.P.I.L., financé
par le Conseil régional, alors
qu"il enseignait l’espagnol au
Lycée Bellevue.
Aujourd’hui il publie
"L’insule paraguayenne"
(Ed. le Manuscrit –
http://manuscrit.com), essai
d’anthropologie sur les insularités
paraguayennes, internes et externes,
diachroniques et synchroniques, qui se
lit comme un récit de voyage, et ne
sombre jamais dans l’exotisme bon
marché, malgré l’étrangeté de ce petit
"pays derrière la pluie…" Il publie également
"Le livre et autres délivres"
(Ed. La Société des Ecrivains –
http://societedesecrivains.com/), un
recueil de "théânousie", théâtre, nouvelles
et poésies, intimement imbriqués,
et qui nous parle aussi du
Paraguay. En effet, dans la pièce cervantine
"1616" qu’il contient, les personnages
sont balancés dans l’ "amoïté",
l’au-delà en guarani, l’utopie de
l’Eldorado, au bout de trois actes.
Ce petit livre contient aussi une farce
postmoderne, intitulée "Moi,
Sarkousette le Suprême", qui
a pour but de nous délivrer
de la "démocradure", hypertexte
roabastien s’il en est,
qui révèle au grand jour, et
de l’intérieur, les fantasmes
de pouvoir d’un dictateur
d’aujourd’hui bien connu…
Enfin, trois nouvelles ont été conçues
et ont à voir avec notre région, "La
plage des lamentations", "Le Livre",
sur Oléron, et "Bombardini", sur
Saintes et Rioux, où l’auteur demeure,
quand il n’enseigne pas à Mayotte…
A lire d’urgence, il attend votre soutien,
car tout s’est fait à compte d’auteur, dur
d’être prophète en son pays…
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